Sans entrer dans le débat de la qualité artistique du média enregistré :
Ne serait-ce pas plutôt le fait que la petite galette brillante ne peut plus évoluer.
La qualité CD est à son maximum depuis sa création en ce qui concerne le support
Au niveau mécanique, les nouvelles bases ne fontionnent plus en temps réel comme les premières et permettent donc d'être plus précises en lecture.
Les convertisseurs sont de qualité supérieures (même dans les gammes classiques) et donc ne devraient plus se différencier très forts.
Seul, les "colorations" apportées par les fabricants dans la partie analogique de la chaine donnent des impressions différentes mais relativement minimes.
Le dématérialisé se trouve dans la même logique de qualité.
Le vinyl par contre étant "simplement" mécanique, toutes les modifications apportées à n'importe quel étape du trajet
influencent le rendu final.
Citons par exemple : les fluctuations de vitesse, le type de cellule, la pression de l'aiguille, les vibrations du bras, les forces centripètes et fuges, le bout de cable qui transmet des signaux très faibles et facilement perturbables,etc..
Donc le vinyl redevient un beau jouet pour les fabricants qui ne peuvent plus beaucoup améliorer les chaines numériques.
Le coté "tape à l'oeil" de toutes ces machines faisant le reste auprès des acheteurs.
