Je voudrais vous faire part d’une aventure qui m’est arrivée en juillet.
Mon salon d’écoute est une pièce avec un vitrage orienté plein sud.
Cet été, la température y est montée assez haut.
À la suite d’un double oubli : la non fermeture des tentures et l’installation hifi restée sous tension en pleine après-midi ensoleillée, mon subwoofer est tombé en panne.
Malgré qu’aucun signal ne transitait dans l’installation.
Ce Sub Pro Neumann KH805 fonctionne pourtant avec un ampli à découpage (classe D comme on dit) qui ont la réputation de ne presque pas chauffer.
Le module de protection thermique s’est mis en route, s’est bloqué et ensuite (après quelques essais) est entré en défaut ce qui a empêché le Sub de refonctionner.
Lors de la réparation il a été décelé que le PCB (la carte) était défectueux, mais difficile de dire si c'était avant l'incident.
C’est donc un peu intrigué que j’ai mené une petite réflexion sur cette « surchauffe ».
Dans le mode d’emploi, il est indiqué clairement qu’au-dessus de 40° le Sub peut se mettre en mode de sécurité. Ce qui veut dire qu’il réduit sa puissance de sortie de 6dB jusqu’au retour à la température normale.
Cette augmentation de température peut aussi venir d’une utilisation à haut niveau durant une période assez longue.
40°, c’est finalement possible (mais exceptionnel) dans un local d’écoute mais quasiment jamais rencontré dans un studio d’enregistrement pour lesquels ces Sub sont conçus.
C’est donc une des contraintes (lié à un avantage et vice versa) de la Classe D, qui normalement ne chauffe quasiment pas et donc ne bénéficie que d’un refroidissement simple et non surdimensionné comme on peut en trouver en Classe AB et certainement en Classe A !
C’est surtout un rappel de ce que l’on considère souvent comme négligeable et qui est finalement important : l’aération suffisante des appareils.
Y compris ceux que l’on croit peu calorifiques.