Pour prolonger cette journée et donner un aperçu de ce moment à ceux qui n'ont pas eu la possibilité de braver la météo exécrable de ce samedi, voici quelques images du jour.
Neige, vent, glace, tout incitait à rester sagement chez soi ce samedi. Quoi qu'il en soit, il faisait chaud dans les auditorium et la discussion était à la musique. Ce jour était l'occasion de découvrir dans trois mise en œuvres différentes le si particulier ampli/DAC-intégré Devialet D-Premier.
Première situation, Devialet D-Premier, serveur Sooloos piloté par un i-pad et platine VPI hors norme qui nous a permis de découvrir le potentiel de(s) entrées Phono du Devialet. En effet, il est possible de configurer et d'assigner les entrées du D-Premier en fonction des besoins. Par exemple, l'ampli permet deux entrées phono qui sont calibrée spécifiquement pour la cellule utilisée. Dans le cas de deux platines, ou comme ici avec une platine à deux bras, il est possible de comparer, en écoute A - B direct, deux cellule sur le même disque. Cela sans aucun démontage ou adaptation. Côté confort, Jeff, l'i-pad dans une main et la téle-commande du Devialet dans l'autre nous fait gouter au confort du "tout depuis son fauteuil".
A l'écoute, de ce système, D-Premier, VPI, Sooloos, Wilson Audio Sophia 3. C'est beau, c'est propre, ouvert, piqué, précis, profond,... Les instruments, classique, passe superbement, mais, connaissant le potentiel des Sophia 3 dans d'autres circonstances, je reste un peu sur ma faim en ce qui concerne le bas du spectre. L'ampli ne semble pas souffrir ou manquer de puissance, mais dans le bas, je ne trouve pas ce que j'attendais. Certains fichiers HD, qui sont très propres mais m'apparaissent un peu "maigre" et je n'y retrouve pas l'émotion habituelle d'une écoute Wilson. Pas de dureté dans le haut, les registres sont équilibrés mais me semble manqué d'assise. Sur une écoute vinyle, mon jugement est différent, je retrouve cette assise qui me manquait. Le grave est beau,rapide et "suspendu" comme le rend si bien le vinyle. Ouf ! Quelques écoutes suivantes dont un Requiem demandé par un auditeur entrouvre la porte à ce que la Sophia est capable de faire dans le bas du spectre.



Je préfère l'ampli une fois posé verticalement. Deux personnes de la marque sont sur place, dont un ingénieur qui offre des explication poussées sur le fonctionnement de sa machine. VPI et cellule haut de gamme Grado pour l'analogique.

Deuxième écoute, Devialet, B&W 802D série 2, comme source le programme J-River chargé sur une "tower". Le côté ludique de voir fonctionner le programme sur un grand écran est inattendu et plutôt sympa. Côté écoute, mis à part le changement de caractère de l'enceinte, mes impressions sont assez similaires à celle de l'ensemble Wilson. Le Devialet fait un travail de qualité, mais je sais que l'enceinte permet plus. Sans que je puisse réellement reprocher quelque chose à l'écoute, j'aurais envie d'en avoir un peu plus. Il est vrai dans ce type de situation, il est parfois plus difficile d'entrer dans la musique que dans le cas d'une écoute plus intimiste. Je me conforte dans l'idée qu'il ne sert à rien de faire du HD à tout prix. Je préfère de loin un 44khz de qualité, qu'un 44 converti et poussé en 96, qui me donne au final le sentiment d'une ultra propreté qui risque parfois de donner le sentiment d'une certaine pauvreté. A l'inverse, un fichier en 96khz/24bit natif, c'est tout autre chose. Mais il faudra, à mon avis un peu de temps avant de renouveler l'ensemble de la production musicale.


Vraiment atypique et mystérieux ce Devialet.


Troisième système, troisième expérience sur base de ce Devialet. Je dois admettre ma préférée. Couplé à ces petites C1 de Dynaudio, le Devialet trouve la possibilité de s'exprimer pleinement. L'écoute est fouillée, pleine de richesse et d'émotion. Tous les registres sont superbement mit en valeur et l'ampli guide cela de main de maître. La scène sonore est surprenante, la qualité des timbres me comble. J'entre immédiatement dans l'écoute. C'est un beau moment.







Voilà pour ce rapide tour d'horizon. J'espère que nous aurons l'occasion de partager d'autres ressentis.

Dans toute chose il y a une faille.
C'est ainsi qu'entre la lumière.
Leonard Cohen