Mars 2016, Keith Emerson est mort...

[VEYS]

Quant au sequencer, je ne pense pas que ce soit la caractéristique principal des Moog Modular..., ce qui explique peut-être l'avis de Marc...

Tout à fait d'accord.

Désolé, mais les sequencers sont bien intégrés dans les "gros" Moog modular et ont été utilisés par entre autres beaucoup de musiciens de la vague électronique "planante" des 70's.
Ce sont les deux grandes modules identiques au 2ème niveau en partant du haut sur les photos de ce post. Ceux avec 8 rangées verticales de potentiomètres.
Je les ai entendus souvent lors des concerts de Tangerine Dream et surtout Klaus Schulze.

Pour les inconditionnels, le fond rythmique de "I Feel Love" de Donna Summer produit par Giorgio Moroder est typiquement l'œuvre du Moog modular et de ses sequencers.

[Le Pivert]

..... Tangerine Dream et surtout Klaus Schulze.

Pour les inconditionnels, le fond rythmique de "I Feel Love" de Donna Summer produit par Giorgio Moroder est typiquement l'œuvre du Moog modular et de ses sequencers.

Ca, ça nous "parle"

[Le Pivert]

le clavieriste porte drapeau des grands Moog modular

Quoique, lorsque j'entends les œuvres de ELP (que j'apprécie beaucoup) j'ai quand même l'impression qu'il utilisait le Moog d'une façon assez basique. Je veux dire par là qu'en dehors des sonorités caractéristiques je n'ai jamais repéré l'utilisation du séquencer par exemple.
Moog"adict" pourrai peut être nous en dire plus !

Normal, les sequencers c'est pour le disco!

[Naturel]

Maintenant, sans doute, mais je ne pense pas que dans les années 70 le séquencer était de la partie.

[VEYS]

Maintenant, sans doute, mais je ne pense pas que dans les années 70 le séquencer était de la partie.

Le module sequencer 960 de Moog existe depuis environ 1967.
Walter (devenu Wendy) Carlos l'a utilisé pour les Switch on Bach et pour la musique du film Orange Mécanique avant 1970.
En 1977, je les ai vu fonctionner lors du Concert de Schulze à la cathédrale saint Michel .

[Naturel]

Son problème était la pauvreté des phrases retenues... Je pense qu'il faisait 8 ou 16 notes seulement.

[VEYS]

Son problème était la pauvreté des phrases retenues... Je pense qu'il faisait 8 ou 16 notes seulement.

Le nombre de pas (notes + commandes diverses vers les modules) n'était pas le plus gros souci.
Les musiciens avaient plus d'un tour pour les combiner et jouer sur les transpositions.

Le soucis du gros Moog ( et les autres synthés d'époque ) c'était la stabilité.
Il fallait qu'ils "chauffent" pour atteindre une stabilité (toute relative) thermique et donc électronique.
Pour la fabrication des sons, c'était un peu moins important si il y avait variation.
Par contre pour les séquenceurs, la moindre variation s'exprimait par un dé-timbrage/désaccordage ou une variation de vitesse.

Le "Synthanorma" sorti vers 1975 était plus stable et plus riche en possibilité ( limité quand même à 12 pas).

Pour la plupart des utilisateurs de ces synthés, l'arrivée des machines numériques fut un soulagement au niveau de la fiabilité !

[Naturel]

Pourtant, les synthés analogiques monophoniques engendrent un regain d'intérêt pour le moment. Les Moog, monophonique ou bi-phonique, tels le Phatty Sub-37 sont des succès pour le moment. Et dans l'absolu, le grave d'un Moog reste inégalé. Numérique/analogique, la guerre continue !!

[VEYS]

Pourtant, les synthés analogiques monophoniques engendrent un regain d'intérêt pour le moment. Les Moog, monophonique ou bi-phonique, tels le Phatty Sub-37 sont des succès pour le moment. Et dans l'absolu, le grave d'un Moog reste inégalé. Numérique/analogique, la guerre continue !!

Je parle du numérique surtout pour les séquenceurs ainsi que des possibilités "midi" (musical instrument DIGITAL interface).
Pas de la superbe sonorité de certains de ces synthés.


A propos, c'est quoi la prise USB sur le coté du Phatty ?

[Naturel]

C'est pour le raccorder à un ordi et mettre à jour le soft interne ou charger et décharger des presets.

Le Moog sub 37 a un chouette sequencer de 56 pas.