Bonjour,
Ce sujet me vient un peu à la suite de celui ouvert sur le forum concernant "les conditions du test".
A la lecture de nombreux sujets sur le développement d'une démarche audiophiles dans le cadre de l'élaboration d'une installation, plusieurs questions me viennent avec l'envie d'en débattre ensemble.
La composition d'une installation est-elle la quête du Graal ? Donc existe t-il une installation parfaite, incontournable, sans faille, juste...
Ou, tout comme les musiciens, l'audiophile est-il à la recherche de SON système. Installation qui correspond à son identité musicale, en un mot à l'idée qu'il se fait de la musique telle qu'il veut l'entendre et l'écouter. Telle qu'il la perçoit ou l'imagine. Ce qui met quelque part en cause toute notion de justesse et de norme.
Si ces deux philosophies trouvent une réalité (d'autres aussi que vous aurez envie d'exposer), ce propos met en lumière des manières fort différentes de procéder. Pouvons-nous dire que la première démarche est de prendre conscience de son identité musicale propre, donc de la manière dont nous voulons et aimons entendre les sons.
Cette idée, peut-être peu "académique" sera parfois en contradiction avec un certain nombre de règles établies par la "croyance populaire" ou par la presse spécialisée ou les revendeurs ou par ce qui se dit sur les médias internet.
Ou alors, faut-il privilégier, à la base, un système neutre qui restitue l'œuvre telle qu'elle est fixée ?
Ou encore, faut-il définir son installation uniquement en fonction de la musique écoutée ? Pour caricaturer, le système de l'auditeur de "house" est-il le même que celui qui affectionne le clavecin et la flûte ?
Pour nous recentrer sur la question, notre identité musicale doit-elle être notre seule guide pour choisir et définir les critères qui régissent notre démarche d'audiophile ? Et si oui, nous sommes nous déjà posé la question de savoir et de définir notre identité musicale ? Et sommes-nous prêt à l'assumer au risque d'être hors normes ou hors modes ?
Belle journée à vous