Suite à l'échange de vue de Naturel avec un importateur sur les consoles, je relance le sujet sur ce post !
Effectivement, le son analogique est très couru en prise de son.
Cela se situe essentiellement au niveau du couplage micro/préampli/compresseur/limiteur.
Il faut savoir que l'utilisation de l'analogique en préampli/compresseur permet de travailler moins prop... (pardon): précisément qu'en numérique.
En effet, l'analogique à la particularité de distorsioner d'une manière plus agréable lorsqu'on sature.
Le numérique rabote franchement et donc l'ingé son doit bien mieux maitriser la dynamique de ses entrées.
Au niveau consoles, il y a deux modes principaux d'utilisation.
Les concerts et les studios.
Ensuite au sein de ces deux familles, on peut diviser les taches.
En concert, il y a les tournées qui nécessitent une mise en place rapide et répétitive. Dans ce cas, une console numérique avec mémoires et effets incorporés sera très performante. Y compris pour les retours.
Avec l'avantage que ces consoles peuvent facilement communiquer entre elles et avec les boitiers de scène par des câblages en réseaux numériques simplifiés (Madi /Dante...)
Il y a d'autre part nous avons les concerts "uniques" tels que Naturel en propose et beaucoup d'évènements nécessitant une sonorisation.
Dans ce cas, une console analogique avec un accès direct à toutes les fonctions (un bouton/potentiomètre par fonction) sera plus pratique. Mais souvent plus lourde et demandant plus de câblage vers les périphériques (Réverb, equalizer,...)
Cependant, l'ergonomie des consoles numériques et la nouvelle génération des ingé-sons plus habitués au "multi-couche" font que la différence est de plus en plus ténue.
Du coté "studio" il y a les modes studios lourds d'enregistrement/mixage qui vont osciller entre des grandes consoles analogiques et/ou numériques. La nécessité d'un grand nombre de tranches (voies) est plus pour le travail du mix des nombreuses pistes que pour la prise de son en elle même.
Excepté en musique orchestrale et classique.
Bon nombres de ces studios sont mixtes avec des stations informatiques d'enregistrement et des périphériques analogiques de "coloration".
Les studios plus "light" et autres "home studio" vont eux souvent travailler avec une console virtuelle. C'est à dire qu'il y a une table de mixage qui n'est qu'un interface de commande du logiciel de montage/mixage se trouvant dans le "DAW" (Digital Audio Workstation).
L'interfaçage avec les micros se faisant avec des préamplis analogiques dédiés suivis de convertisseurs A/D entrant directement dans l'ordi.
Les studios mobiles, captations TV -RADIO - Musique, sont par facilité essentiellement numériques.
En effet, la possibilité de placer les boitiers de directs (intégrants les préamplis et convertisseur) éloignés de la régie en laison par fibre optique en font des outils très performants. Ces équipement sont aussi pour certains plus petits, légers et solides.
Les studios de radio et TV fixes, utilisent aussi des consoles numériques. Les supports audio et vidéo étant numériques, il n'y aucun intérêt à repasser en analogique.
Voilà un petit éclaircissement !