ThL a écrit:et de plus, les wc étaient fermés de l'intérieur...
Les vécés, ThL, "Les
vécés étaient fermés de l'intérieur" (de Patrice Leconte, avec Jean Rochefort, Coluche; scénario: Gotlib).
Bon sérieusement, essayons de farie avancer le schmilblick
LES PORTES
-les portes du 2ème fermées ne peuvent s'ouvrir de l'extérieur, c'est certain --> impression que le distributeur est absent s'il ferme la porte --> étudiant-portier très utile. Prévoir 2 donc key card/chambre si portier.
-les portes du 1er: je pense moi aussi avoir pu en ouvrir qui étaient fermées. À confirmer
LE BUDGET d'un étudiant-portier
Trop élevé pour l'organisation, on comprends bien.
--> chaque distributeur qui le souhaite prend en charge le budget d'un étudiant-portier: par distributeu, c'est peanuts:
disons €15/h / 2 jours / 7h/J = €105x2 = €210 = PEANUTS pour un distributeur de HDG, qui amplifie ainsi la qualité de sa démo !
On n'a pas envie de s'enfermer? D'un salon "portes fermées"? Les badauds doivent en voir un maximum? Je comprends très bien, c'est hyper-important en effet. ==> comment avoir le meilleur des 2 mondes? Facile: suffit de pratiquer l'alternance:
ALTERNANCE PORTE OUVERTE/FERMÈE, à chaque 1/2h, par exemple.
Permet de préserver la fluidité de la circulation sur le salon. Car il est très important qu'un nouveau public "recruté" par Classic 21 p.ex. ne trouve pas des portes fermées partout: les pièces doivent l'accueillir gandes ouvertes, évidemment.
Imaginons alors le cas le plus difficlie pour la fluidité: supposons que tous les distributeurs veuillent jouer porte fermée en 2018. Et bien même dans ce cas, c'es très facile de s'offrir le meilleur des 2 mondes: dans un couloir donné, les pièces portant un N°pair jouent porte fermée pendant 30min et les impaires, portes ouvertes pendant la même durée. À l'issue des 30 minutes, on permute.
On va me dire: "oui, mais dans le couloir du 2ème, toutes les pièces paires sont peut-être d'un côté, et toutes les impaires de l'autre --> c'est pas chouette d'avoir un côté complètmeent fermé pedant 30', et ouvert uniquement de l'autre" ? Toujours aucun problème: on définit 2 groupes de pièces,
mais disposées en quinconce, et le tour est joué.
30' donne le temps au visiteur de débroussailler "en mode badaud". Et la tranche suivante de 30', si ce qu'il a vu l'a intrigué, il revient faire une écoute porte fermée,
donc surlecultante. Et AINSI la profession démontre sur place au débutant
ce que c'est que le haut de gamme (nom d'un chien), et il l'entendra tout de suite, du moins p/r aux petites enceintes compactes, éventuellement amplifiées et/ou sur réseau. SINON, des magasins comme New Music risquent de se retrouver à ne vendre que des Phantom Devialet ou de petites KEF amplifiées; et donc de se retrouver en concurrence directe avec un monstre comme la FNAC, proporiété du groupe Pinault: car...les Devialet SONT MAINTENANT À LA FNAC ! (dans petit auditorium aquarium; ridicule, mais elles y sont - et l'aquarium ne désemplit pas...).
Si la profession échoue à
démontrer l'énorme plus-value du HDG (connecté ou pas), elle va s'enliser et mourir à terme, j'en suis convaincu.
Et je répète qu'il suffit de fermer une porte pour que la magie des détails opère (là où on ne peut reculer les murs pour les problèmes de grave). Un exemple, qui a été fondateur pour moi.
Je me rappelle ma 1ère expérience high end. C'était chez Audio 2000, à Etterbbek, maintenant fermé. J'étais tout gamin. J'netre dans le magasin une Nième fois sans avoir de sous, évidemment. Je vois les Jean-Marie Reynaud Recital, toutes blanches, immenses, et ses 3 volumes distincts, un par haut-parleur (il aura fallu 50 modèles de moules différents à J-M Reynaud pour atteindre ce médium qui était exceptionnel). Je suis médusé par ces sculptures contemporaines (je les
vois; les yeux
suffisent). Le vendeur, très gentiment (eu égard à mon impécuniosité dont il devait bien se douter), m'explique tout le bazar.
Puis il lance un disque. Il me fait écouter des choeurs, et les voix qui sortent de ce médium magique me subjuguent. Un truc fort se passe, instantanément. C'était déjà en moi sans doute, mais cette écoute primordiale aura fait un précipité, m'aura mordu à tout jamais. Petite précision: pour créer ce moment magique, je m'en souviens très bien: LE TYPE EST D'ABORD ALLÉ FERMER LA PORTE ==> je les
écoutais, le silence était
nécessaire à la magie. Et sans magie, pas de passion. Et sans passion, pas de délire (de s'acheter une
excellente paire d'enceintes, p.ex.). La passion et le délire qu'elle suscite sont les mères nourricières des produits d'exception
et de l'immense plaisir qu'ils apportent en retour. Sans ces sains excès (car il en est de bien pires: s'endetter au jeu, boire, etc), le matériel commun suffit toujours.
Orfeo.