Le salon NEW MUSIC HIGH-END INNOVATION, les 8 et 9 nov 2014

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Re: Le salon NEW MUSIC HIGH-END INNOVATION, les 8 et 9 nov 2014

Nouveau messagede Art Now le Ven 14 Nov 2014 14:54

orfeo_monteverdi a écrit:- Les Quad semblent avoir mûri depuis leur modèle 989 d'il y a une 12 aine d'années, trop maigres comme presque toutes les électro-statiques. Celles-ci (modèle 2915?) étaient plus convaincantes

Presque, ESL-2912.
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Re: Le salon NEW MUSIC HIGH-END INNOVATION, les 8 et 9 nov 2014

Nouveau messagede Le Pivert le Ven 14 Nov 2014 14:59

elfes a écrit:On peut dire qu'Orfeo sait ménager un suspens... Et vas-y que je te tourne autour du pot... Donc ce ne sont pas les Quad son coup du coeur...

Suite au prochain épisode ???

:cry:


fffffffffff..........

nom de djossss ! :twisted:
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Re: Le salon NEW MUSIC HIGH-END INNOVATION, les 8 et 9 nov 2014

Nouveau messagede Art Now le Ven 14 Nov 2014 16:00

VEYS a écrit:
Art Now a écrit:Quel humour ... vivifiant !


Y en a quand même un qui suit ! :lol:

Tout à fait, je panse donc j'essuie 8-) (ça va chercher loin celle-là :oops: )
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Re: Le salon NEW MUSIC HIGH-END INNOVATION, les 8 et 9 nov 2014

Nouveau messagede Le Pivert le Ven 14 Nov 2014 16:14

Art Now a écrit:
VEYS a écrit:
Art Now a écrit:Quel humour ... vivifiant !


Y en a quand même un qui suit ! :lol:

Tout à fait, je panse donc j'essuie 8-) (ça va chercher loin celle-là :oops: )


ha ben voilà on est bien maintenant! :twisted: :lol:
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Re: Le salon NEW MUSIC HIGH-END INNOVATION, les 8 et 9 nov 2014

Nouveau messagede grisou le Ven 14 Nov 2014 16:19

VEYS a écrit:
Naturel a écrit:mahogany


Traduction : Acajou !

Acajou, jou, jou, pousse la nana et ... :lol:



Toutafé .... c'est de l'acajou .... comme mon meuble HC/hifi que d'aucun malveillant surnomme armoire normande :twisted:
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Re: Le salon NEW MUSIC HIGH-END INNOVATION, les 8 et 9 nov 2014

Nouveau messagede orfeo_monteverdi le Ven 14 Nov 2014 16:20

Art Now a écrit:Tout à fait, je panse donc j'essuie 8-) (ça va chercher loin celle-là :oops: )

Hahaha !!
Monsieur Dés-Cartes est joueur, je vois ;-)
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Re: Le salon NEW MUSIC HIGH-END INNOVATION, les 8 et 9 nov 2014

Nouveau messagede Le Pivert le Ven 14 Nov 2014 16:48

grisou a écrit:Toutafé .... c'est de l'acajou .... comme mon meuble HC/hifi que d'aucun malveillant surnomme armoire normande :twisted:


Qui ose donc ??? :twisted:



MOD:personne n'a parlé d'ikéa vil faquin :twisted:
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Re: Le salon NEW MUSIC HIGH-END INNOVATION, les 8 et 9 nov 2014

Nouveau messagede Art Now le Ven 14 Nov 2014 17:46

orfeo_monteverdi a écrit:
Art Now a écrit:Tout à fait, je panse donc j'essuie 8-) (ça va chercher loin celle-là :oops: )

Hahaha !!
Monsieur Dés-Cartes est joueur, je vois ;-)

Effectivement, et vu ta réponse, on peut dire qu'il n'est pas plat ton humour 8-)
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Wilson Audio Sasha 2

Nouveau messagede orfeo_monteverdi le Ven 14 Nov 2014 22:58

Chers amis,

Dommage qu'on n'ait pas eu l'occasion de partager tout ça "dans la vraie vie" le WE dernier, car ç'aurait été plus amusant et tellement plus humain. Et aussi parce que je ne vous connais pas.

Je fréquente plus les salles de concert que les forums.
Mais quand, sur un salon, face à des machines, j'ai des émotions comparables à celles que j'ai au concert...classique (de très, très loin ce qu'il y a de +difficile à reproduire), et bien je trouve que ça vaut le coup de partager son enthousiasme. Mais je reconnais que j'ai peut-être des attentes particulière à l'égard d'un système audio. Tout commence d'ailleurs peut-être par ma liste personnelle de tout ce qu'un système doit avant tout s'abstenir de faire, vu les travers empruntés par cette industrie depuis longtemps déjà. Je les évoquais plus haut comme les vériables plaies du monde de l'audio actuel. Nous en parlions déjà beaucoup en comité de rédaction il y a des années lorsqu'encore étudiant, je faisais de la critique audio pour une revue belge de musique classique.
Je pense qu'il est utile que je copie/colle ce passage posté plus haut, car il situe un contexte (que je suis loin, loin d'être le seul à déplorer). Je vous disais:

beaucoup de matériels aujourd'hui cultivent au possible l'artifice sonore n'ayant que peu de rapport avec la façon dont des instruments sonnent vraiment: aigus se détachant du reste du spectre (voire de la source virtuelle elle-même!), maigreur suspecte, timbres simplifiés, harmoniques "javelisées", sons comme "lissés", recherche du spectaculaire, etc. [Je préciserais même: manque cruel de matière sonore sur 98% des systèmes, même THG; et quand il y en a, ce sont alors la vie, la respiration et l'expressivité qui sont insuffisantes]. Bien sûr, dans la chasse à ces véritables "plaies", toute la difficulté est de ne pas se retrouver avec une bonne vieille paire de Rogers vintage de 1972, bien rondes, bien chaudes (et bien étouffées). On est bien d'accord.

Bref, cette recherche du Graal qu'est la justesse du système domestique ressemble à la quête d'une synthèse visiblement encore très, très difficile à réaliser en 2014, à un prix abordable, ou simplement "non-délirant". Il s'agit pour moi (et pour beaucoup d'autres) de la synthèse entre vie et équilibre, transparence et matière, expressivité et plasticité de la matière sonore. Bref, on rêve d'une synthèse quasi-miraculeuse entre une esthétique sonore plutôt apollinienne, faite de mesure et d'équilibre (justesse et richesse des timbres, équilibre du spectre bien maîtrisé, etc), et une esthétique tendant vers le dionysiaque, faite d'une pétulance et d'une démesure à l'image de la vie elle-même (la dynamique, l'expressivité, la transparence, etc).

En montagne, il y a le versant ensolleillé, l'adret, et le versant ombragé, l'ubac. Certaines gammes d'enceintes -pour parler des HP- font leur ascension vers la Musique par l'adret. Leur sonorité est ensolleillée et chaude. À mesure qu'on monte en altitude, donc en gamme, elles offrent progressivement plus de tout ce dont le modèle moins ambitieux manquait, mais leur rendu sonore reste sur le même versant: le versant ensolleillé et chaud. D'autres marques d'enceintes font leur ascension vers la Musique par l'ubac. On commence par une certaine expressivité, mais non-dénuée de raideur ou de clarté peu naturelle parfois. À mesure qu'on monte en altitude, on gagne peu à peu en étoffe et en équilibre, tout en restant sur le même versant: le versant ombragé, plus froid. Cette présentation est bien sûr très caricaturale, mais nous savons tous bien reconnaître sur quel versant nous situerions des Spendor S100 et des Cabasse Iroise, pour n'en prendre que deux. Et aucun modèle de l'écrasante majorité des marques d'enceintes n'arrive à se situer...sur les 2 versants à la fois. Parce que nous savons bien que la synthèse miraculeuse, évoquée plus haut, est tout aussi impossible que de se trouver sur les 2 versants d'une montagne en même temps.

Il arrive que certaines constructeurs, quel que soit le versant d'où ils viennent dans leur ascension vers la qualité, vers la musique pure, au-délà des sons, arrivent, par une réalisation absolument exceptionnelle, à se hisser sur la ligne de crête. Là-haut, il n'y a plus ni ubac, ni adret, ni versant ensolleillé, ni versant ombragé: il n'y a plus qu'une arrête, et rien plus haut. De cette arrête, on peut contempler et le versant ombragé, et le versant ensoleillé. La réalisation absolument exceptionnelle du constructeur offre toute la vie, la dynamique, la transparence souhaitées, mais cette expressivité s'exprime en des sonorités très incarnées, très matérielles et fluides à la fois. Un petit miracle n'est alors pas loin.

Je dois d'emblée dire franchement que je n'aime pas beaucoup Wilson, qui m'a toujours semblé avoir une approche plus audiophile que mélomane, et arpente l'ubac par ailleurs (ce qui n'est pas un reproche). J'apprécie leur rapidité, leur précision, leur transparence, mais déplore la raideur qui les affecte souvent, dans nombre de configurations.
Mais Il y a 3 ans (4 déjà?), l'écoute de la Wilson Alexandria 2 que New Music avait organisée était pourtant l'un de ces petits miracles de synthèse magique. Je l'ai dit ici (<lien>). Monsieur F., authentique mélomane rencontré au salon ce WE, équipé d'une très belle installation où Nagra est très présent (et qu'il a mis 5 ans à mettre au point) me parlait encore le WE dernier, lui aussi, de cette écoute des Alexandria 2 (l'Américain Peter Mc Graath, présent à l'époque, avait-il fait le setup?). Mais le miracle a un prix qui frise le délire: €140.000/paire pour une paire d'Alexandria 2 à l'époque.

Du coup, je percevais à l'époque la gamme Wilson comme coupée en 2 mondes: d'une part ce joyau proprement magique totalement inacessible, même dans une autre vie, que sont les Alexandria, et qui réalise une certaine forme de synthèse-jusque-là-impossible-à-imaginer. D'autre part, toutes les autres (dont le prix est déjà exorbitant-mais-non-délirant), et que je n'aimais guère: les Duette (à m'enfuir), les Sophia (toujours trop raides à mon goût, ductilité des phrasés insuffisante, aigus discutables). Mais j'admets que je n'ai jamais écouté ni les Alexia, ni les Sasha 1.

C'est donc benoîtement, et déjà dépité par ce que je venais d'entendre un peu partout, que j'arrive dans la salle London où jouaitent les Wilson Sasha 2. De la bonne musique, sans doute trop bien enregistrée, donc méfiance...Mais c'est vraiment très bon, au contraire de nombre d'autres écoutes où, même avec de la musique assez simple et ultra-bien enregistrée, on ne ressent rien d'autre qu'un gros système HDG qui joue. "Il se passe qqch" est l'impression immédiate. Donc "il faudra revenir pour essayer d'approfondir", me dis-je. Je suis revenu 3 fois les écouter samedi, avec un sentiment d'excitation croissante car je sentais un potentiel fou, et ne pouvais à ce stade détecter les artefacts "hi-fi" classiques décriées en début de post. Elles m'étaient déjà remarquables par tout ce qu'elles ne faisaient pas. C'était déjà un très bon début. Mais me demeurait impossible de déterminer si j'étais face à un système produisant de façon très convaincante et avec goût, loin des artifices les plus grossiers, un ensemble de sons magnifiquement détourés. Ou bien si le système allait vraiment pouvoir jouer de la musique. Et pour le déterminer, il fallait que je puisse écouter un peu de ma musqiue, que j'aime passionément et connais par coeur. J'avais pris des disques, et heureusement, la salle London n'enfermaient pas la musique dans des silos (serveurs): ils passaient des CD's.

Je reviens le soir. Coup de chance, peu de monde dans la salle. Deux amateurs de rock. Pas ma tasse de thé. On commence un Nirvana. LA CLAQUE !!!. Pourtant classiqueux, j'ai pris un plaisir immense à ce que j'ai cru être un véritable petit concert privé: le band devant moi, comme si on avait ressucité Kurt Cobain. Hallucinant de vérité sur la voix, les kicks de batterie. Bon, mais l'intro, encore gentille, est longue. Je les attends au tournant: "les guitares vont bientôt gicler, Cobain va se mettre à hurler. Je vais avoir les oreilles en sang", me dis-je (on n'écoute pas une Spendor ou une Quad, après tout). Le déluge de guitares électriques commence. Niveau sonore très élévé. Aucune dureté, aucune projection. Stupéfiant. Et un rythme, bon sang un RYTHME qui me fait dodeliner de la tête comme un ado post-boutonneux assistant à un concert du groupe à Seattle. Je ne me reconnais plus.

La salle se vide, je reste seul et les importateurs sont ouverts à me laisser écouter ce que j'ai apporté. Je n'aurai le temps de passer qu'un seule disque. Je commence, histoire d'être fixé au plus vite, par ce qui va les faire trébucher, crier, projeter les attaques de cordes: le violon. Je sors un Gershwin joué par Jascha Heifetz (violon) accompagné au piano par Brooks Smith (piano) - JVC XRC (ref. JM-XR24047 - le quota de fichiers joints est apparemment atteint pour ce thread, donc pas de photo de pochette, sorry). Un violon devant moi, comme au concert ou presque. Tout passe. Aucune projection, aucune astringence, sauf peut-être sur les dernières notes aiguës, mais je pense que le phénomène est sur la bande master, car je l'entends sur tous les systèmes. Sidérant de réalisme et de beauté.
Malheureusement, je dois filer (alors que j'ai une pochette de 12 disques et que la salle est vide- quelle frustration!). Je me dis: "il faut que je sache, je reviens demain".

Le lendemain dimanche: beaucoup de monde toute la journée. Les importateurs passent leur (bonne) musique, et je découvre qques belles choses, entre autres: "for all we know" josé james & Jef Neve (pianiste belge).
Le soir, moins de monde à nouveau. Et là vient LE CHOC: un...quatuor à cordes (si!).
Mendelssohn Felix & Fanny : Quatuors à cordes n°6 en mi bémol majeur, quatuor Ébène, Virgin classics (2013). Je m'assieds dans le sweet spot.
S-I-D-É-R-A-N-T de vérité!!! D'habitude, je n'entends ça qu'au concert! Pêle-Mêle, je pourrais citer: l'incroyable fluidité de la restitution; une expressivité rare; une sensation très "concert" de musique vivante (cf. la légendaire rapidité des Wilson). Mais, plus inhabituel chez Wilson: du corps, de la matière!! Une articulation des différents registres à tomber par terre. Et surtout, surtout -et ENFIN-: une hallucinante intégration de l'aigu avec le registre médium. C'est bien simple: il n'y a pas d'aigus, vous ne pourrez pas les trouver, les analyser comme s'ils "dépassaient" et se laissaient décortiquer. Non, ils sont magnifiquement intégrés à la musique et font corps avec elle. Un autre auditeur, à la sortie de la salle, est lui aussi impressionné par cette remarquable intégration médium/aigu. Je ne sais pas si elles sont hyper-linéaires pour autant (mes oreilles ne sont pas instruments de mesure), mais subjectievement en tout cas, tout se passe comme si.
Les réserves habituelles que je formulais à légard des modèles Wilson (hors Alexandria) que j'avais écoutés tombent toutes: une vraie enceinte de mélomane, qui pourrait séduire même des amateurs de Spendor (l'auditeur à ma gauche possédait des Sasha 1, et venait précisément de Spendor!), c'est dire. Car elle a tout, dirait-on, y compris les timbres et la matière; et ça, c'est rare.

Pas de doute: on est sur la ligne de crête, dans des sommets de musicalité, dans un monde magique de beauté ineffable, et complètement au-délà du sempiternel clivage évoqué (sonorité chaude/ claire).
L'écoute est purement et simplement magique sur de la musique classique, à mon sens presqu'autant que sur les Alexandria 2, mais à plus petite échelle. Et ce, grâce entre autres à ce nouveau tweeter à dôme souple, aucun doute.
J'aurais aimé pouvoir jouer un disque de piano pour déterminer si ce tweeter à dôme souple permet malgré tout de conserver toute la franchise des attaques sur un instrument percussif. Ça n'a pas été possible hélàs. Il y avait bien sûr du piano dans les disques joués par les démonstrateurs, et la réponse à cette question tendrait à être: oui. Mais ce n'était pas mon disque de piano, donc subsiste un très léger doute.
Pas eu l'occasion de passer de baroque non plus, mais j'en ai entendu dimanche soir (musique des importateurs): excellent.

Enfin, on sent que le rendement élevé (92dB) est étroitement lié à leur expressivité remarquable, qui n'est pas sans rappeler celle des sytèmes à haut-rendement. On est en tout cas loin du monde passablement atone des enceintes de 8 Ohms/86dB à 89dB de rendement. En compraraison, je jurerais que des Kef Blade, par exemple, devraient se situer dans la frange 85 à 89dB de rendement. Je vous PROMETS que je n'en sais rien, et n'ai intentionnellement pas été vérifié l'info sur le Web avant d'écrire ceci. Simplement, ça s'entend. Et on entend tout de suite qu'avec les Sasha, on est dans un autre monde en termes de rendement (bon, et puis si les Blade faisaient 94dB de rendement malgré tout, je vous fais toute confiance pour me le faire savoir, n'est-ce pas ;-)

CONCLUSION:
Les 1ères impressions sont à couper le souffle.
Elles m'ont paru tout simplement extraordinaires de musicalité, de timbres, de cohérence, de cohésion sonores, et comme toujours, très communicatives.
Pour moi, en terme de plaisir d'écoute s'entend, le miracle des Alexandria 2 s'est reproduit, peut-être sur un mode mineur tout de même. Un petit miracle. Rien que ça. On est dans le monde de la beauté pure, des écoutes "magiques", celles qui vous donnent le sentiment troublant d'être face à des musiciens ou face à un groupe (Nirvana).
€33.000, ça reste un...sacré budget. Mais p/r aux Alexandria à €140.000, on redescend tout de même...de €107.000!! En conservant une immense palette de leurs qualités.
Certes, il faudrait des écoutes de confirmation pour pouvoir faire le point plus finement. Et si New Music la rentre, bien sûr.

Il semble que David Wilson est bien entouré. Je suppose que ce Monsieur, qui fait des HP depuis 40 ans, doit approcher les 70 ans maintenant. Il a donc penser à s'entourer. L'équipe qui a travaillé sur le tweeter, et l'intégration aigu et médium, a réalisé une "balance", un équilibre que je qualifierais de quasi-miraculeux. Rien de moins. On sent que la pâte sonore se densifie, tout en ne perdant rien de sa légendaire vitesse. C'est remarquable (car essayez de donner plus de matière à une enceinte qui en manque, et les modifications apportées la ralentissent subjectivement presque toujours).


Mais le (relatif) silence du forum sur cette enceinte me surprend. Suis-je fou? Car c'était pour moi une écoute très, très au-dessus de toutes celles que j'ai pu faire dans toutes les salles visitées, et j'ai essayé de me placer dans le sweet spot partout (entre autres chez Kef pour les Blade, les Quad, les Vivid Gya G4, les Marten, etc). Cette "tiédeur" s'explique peut-être par le fait qu'on ne peut qu'être réellement transporté que sur sur nos musiques préférées, et tout le monde n'a pas eu la chance d'entendre ses disques sur les Sasha 2.

AUTRES CONSIDÉRATIONS

Le Mariage avec Audio Research (AR)
Évidemment, AR est une forme d'extrême dans la palette de sonorités chaudes et un peu rondes.
Il faudra donc voir comment se comportent les Sasha 2 avec une électronique à tubes moins performantes, ou à
transistors (mariages intéressants avec Pass sans doute?).
Je crois que le challenge excitant serait d'essayer de trouver une électronique qui retiennent 70 à 80% des qualités des AR à une fraction du prix, si c'est possible. On se dirigerait alors vers un ratio pour le budget HP/électroniques dotn le ratio ressemblerait assez à celui d'un débutant, pour qui, classiquement, "le HP est le plus important". Ça a peut-être du sens avec cette enceinte assez atypique de 92dB de rendement.

Pour information ou rappel:
Wadia CD transport with clock: €19.900
DAC Audio Research Ref: €17.500
Préampli Audio Research Ref 5 SE: €13.500
Ampli Audio Research Ref 75 - 300W - €9.250
Cable Transparent

Enceinte versatile
Une caractéristique qui m'a frappé et me paraît importante: la tête médium-aigu est inclinable selon 48 positions crantées, suivant une méthode guidée par un manuel d'instruction. Ceci permet de faire face à une large palette de situations et de distances auditeur-enceintes. Or, cette distance peut varier au cours de déménagements sucessifs. Une Sasha s'y adaptera donc mieux qu'une Sophia. Or, le positionnement vertical était critique sur Nirvana, moins sur du classique:
- sur Nirvana: debout, le son est un gros son chaud et plat d'un bon système audio puissant. On n'est pas face au band. Assis: la claque, le band est venu vous faire un concert privé (on est à nouveau propulsé dans ce que j'appelais le "magique").
- sur du classique: c'est étonnamment moins critique: prenons le quatuor de Mendelsohn par ex.: au 3ème rang, à gauche, avec qques têtes devant moi (mais je vois toujours les 2 HP's): c'est déjà très bon, même déjà magique, mais un peu basculé sur la gauche, évidemment. Sur le sweet spot: SIDÉRANT, les musiciens sont comme devant moi; je me serais cru au concert, et pas en fond de salle (donc idéalement situé pour un quatuor)!
Donc cette tête inclinable me paraît précieuse: elle permet un alignement parfait du tweeter et du médium dont les fréquences doivent arriver simultanément aux oreilles, et rend l'enceinte très adaptative aux changements de contexte domestique. Or le setup de cette tête avait été fait pour le sweet spot, où j'ai souvent été (mais comme pour presque toutes les autres écoutes que j'ai faites, j'insiste!).

Ce fait pourrait expliquer les résultats subjectivements ressentis comme absolument exceptionnels.
Et, par contraste, la relative discrétion peut-être (voire le relatif manque d'enthousiasme?) de l'ensemble du forum pour cette écoute. Peut-être les forumeurs n'ont-ils pas eu la chance d'être ausi bien situés que j'ai pu l'être. Cette écoute fut pour moi, et de très, très loin, la meilleure de ce salon, la plus musicale (si un jour on m'avait dit que j'écrirais un jour ça de Wilson...) et la plus communicative.

Sincèrement, quand je vois des audiophiles tourner en rond dans un carrousel d'achats et de reventes successives, tentant de dépasser une frustration qui toujours se réinstalle, on peut se demander s'il ne revient pas moins cher à long terme de se "stabiliser" avec une enceinte, certes très, très chère, mais qui pourrait être leur dernière. Et leur permettre enfin d'oublier leur matériel (ce que personnellement j'essaie de faire depuis longtemps), et d'écouter enfin de la musique.

Orfeo.

PS:
1. je ne peux pas uploader de photos, l'espace (de ce thread?) est déjà saturé. Mais on en a déjà assez sans doute.
2. Je voudrais préciser que je ne suis mandaté PAR PERSONNE pour écrire ces impression. J'ai simplement eu un choc. C'est tout. En découle chez moi le besoin naturel de le partager. Rien de plus. J'aime la musique, et j'aime écrire; donc parfois ça vire à l'incontinence. Pardon d'avoir été si long :-/
Dernière édition par orfeo_monteverdi le Mar 12 Sep 2023 20:32, édité 1 fois.
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Re: Le salon NEW MUSIC HIGH-END INNOVATION, les 8 et 9 nov 2014

Nouveau messagede grisou le Ven 14 Nov 2014 23:36

Pinaise ... pour du post c'est du post ma parole :o ;)
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