VEYS a écrit:Et au niveau du son ?
En supposant qu'il ne devait pas y avoir trop de difficultés au niveau mixage sur le nombre d'instrument.

Il utilisait tour à tour, soit sa Takamine 12 cordes, soit une Little Martin. Aussi, un piano à queue, un synthé, diverses percussions, son harmonica, une batterie.
Il y avait, de chaque côté de la scène et en suspension, un ensemble constitué de deux colones de line array et d'une colonne de subwoofers. Sur tout le devant de la scène, tous les 4 m +/- se trouvaient, posés sur le sol, deux subs surmontés de deux petits éléments de line array.
Le niveau sonore était plutôt raisonnable, mais étant tout à l'avant de la salle, à moins de trois mètres de la scène, j'entendais régulièrement le son direct, par exemple de la batterie, plutôt que le son amplifié. Quand Jean-Louis Aubert était assis sur le bord de la scène, pour interpréter un titre intimiste, je l'entendais lui et sa guitare, plutôt que lui amplifié.
Ceci pour te dire que je n'ai aucune idée du son d'ambiance en salle. Mais d'où j'étais, c'était très bien.
J'ai vu Izïa Higelin en concert à l'Orangerie, au Botanique, il y a une bonne semaine, et nous avons vécu la même chose. Étant accoudés à la scène, nous entendions le son direct de la voix de Izïa, de la batterie et de l'ampli de la basse. Personnellement, étant souvent en répétition, j'apprécie ce son peu équilibré, mais tellement réel.
Durant ce concert, Izïa, face au public, s'est même laissé aller à abandonner son micro pour nous offrir un passage a cappella durant la fin d'un morceau. Devant 700 personnes, dans un concert rock, je n'ai pas vécu cela très souvent. Cette intimité était sublime.






Dans toute chose il y a une faille.
C'est ainsi qu'entre la lumière.
Leonard Cohen