New Music Forum - NMF

Si tu veux faire waouaw, quand reviens tu écouter ?

On parle d’actif ici, pas de passif

Pas de soucis pour faire wouah wouah

cela fait partie des regrets exprimés lors de cette écoute, ne pas avoir su les tester avec du matériel plus "low cost" (tout est relatif) par manque de temps. Mais l'ensemble mis en oeuvre restera une de mes plus belles écoutes en matière de pureté sonore. Je ne suis pas à l'achat de ces enceintes (mon auditorium étant déjà un magasin ), mais si je devais repartir de zéro, cette option serait probablement celle que je retiendrais, sous réserve de ce qui précède.

ThL a écrit:

VEYS a écrit:

ThL a écrit:+1
comme je l'ai souvent souligné, l'amplification peut améliorer fortement une installation!Il suffit d'observer les démos au salon NM: pas d'enceinte waouh sans une amplification waouh!

-1
comme je le souligne souvent, pourquoi ce ne sont pas des enceintes actives ?

Mais bon TAD fabrique (ou fait fabriquer) ses amplis qu'il veut vendre indépendamment sans doute !

Enceintes actives? why not? le problème est que je n'en ai jamais entendu qui m'ont fait waouh!

J'ai bien écouté les Triton (seul le grave est actif) ou les Meridian (sauf erreur) au dernier salon NM: et là, le grave était beaucoup trop présent! j'ai aussi écouté les Genelec: bonnes enceintes "studio"!

Existe-t-il une enceinte active qui va me faire un "waouh" comme mes Wilson Audio? si oui à quel prix?

peut-être des ATC? mais on devient un peu hs ici...

nica a écrit:peut-être des ATC? mais on devient un peu hs ici...

Surtout si tu parles des modèles actifs pour studio ?

nica a écrit:

ThL a écrit:

VEYS a écrit:

ThL a écrit:+1
comme je l'ai souvent souligné, l'amplification peut améliorer fortement une installation!Il suffit d'observer les démos au salon NM: pas d'enceinte waouh sans une amplification waouh!

-1
comme je le souligne souvent, pourquoi ce ne sont pas des enceintes actives ?

Mais bon TAD fabrique (ou fait fabriquer) ses amplis qu'il veut vendre indépendamment sans doute !

Enceintes actives? why not? le problème est que je n'en ai jamais entendu qui m'ont fait waouh!

J'ai bien écouté les Triton (seul le grave est actif) ou les Meridian (sauf erreur) au dernier salon NM: et là, le grave était beaucoup trop présent! j'ai aussi écouté les Genelec: bonnes enceintes "studio"!

Existe-t-il une enceinte active qui va me faire un "waouh" comme mes Wilson Audio? si oui à quel prix?

peut-être des ATC? mais on devient un peu hs ici...

Juste! je fais un autre post!

Je trouve ce fil, qui soulevait une question à laquelle je crois pouvoir apporter des éléments de réponse, en vertu d'une expérience récente.

jpspock a écrit:[...] Mais, il y a un mais... tu as écouté la micro [TAD ME1] avec des appareils d’exception, dont le momentum et surtout le nagra HD qui apporte cette transparence, cette ouverture et cette fluidité.

nica a écrit:cela fait partie des regrets exprimés lors de cette écoute [TAD ME1 & électroniques THG - détail], ne pas avoir pu les tester avec du matériel plus "low cost" (tout est relatif)

Lors de cette démo très haut de gamme (THG), à laquelle je n'ai pas assisté, une électronique exemplaire THG de près de €100.000 était déployée, semble-t-il (le type de démo-vitrine, organisée pour le plaisir, où un magasin ne cherche pas forcément à vendre, mais expérimente avec le meilleur matériel disponible, pour le plaisir des visiteurs et des organisateurs).
Je peux attester que les résultats sont, dans l'absolu, déjà remarquables avec une électronique près de 6 fois moins chère que celle déployée pour la démo THG évoquée (mais ne peux les comparer).

J'ai écouté attentivement, 2 après-midi complets, la TAD Micro Evolution One (TAD ME1) avec une électronique "simplement" haut de gamme (HDG) constituée d'éléments HDG "payables" (dont un ampli de puissance en classe A/B de $3500), ET dans une salle de séjour avec vitres (assez près des enceintes, donc rapport sons directs/réfléchis plutôt élevé).

Rassurance totale: je soutiens qu'il devrait être possible de faire déjà chanter ces enceintes avec une électronique à mois de €10.000, qui jugulera toutefois le potentiel assez remarquable des enceintes, qui méritent sans doute du THG, mais ne semblent pas le requérir impérativement.
(Si les contraintes budgétaires l'imposent absolument, il devrait être possible de trouver sur le marché de l'occasion, ou une reprise garantie par le revendeur, des appareils dignes des ME1 pour près de €5000/€6000, qui ne feront pas jouer les enceintes à leur plein potentiel, bien sûr, mais qui ne démériteront pas).

Attention, les mauvais enregistrements ne sont pas enjolivés sur ces enceintes; c'est une écoute assez "monitoring", mais musicale moyennant précautions. À chacun de voir, selon sa discothèque: ai-je une écrasante majorité d'enregistrements des années '90, parfois un peu "plats"? Ou une majorité de bons enregistrements plus récents, faits avec soin (ou à une époque où le numérique avait eu le temps de "mûrir")? Ça dépendra en partie d'où se situe le "barycentre" de la discothèque de chacun, je crois.

EXEMPLE au contraste stupéfiant:

1er disque écouté.
Sibelius, symphonies, Philharmonia Orchestra, dir° V. Ashkenazy, Decca, 1997.

Je ferme les yeux pour ne pas me faire influencer par le système. En qques secondes, l'impression de "haut de gamme" imposée par la vue des appareils s'estompe, et me reste la musique, portée par le son seul. Verdict intérieur: "c'est nul..." (je veux dire: le résultat final, sans chercher à analyser ou établir le partage des responsabilités: l'enregistrement? Les enceintes? L'électronique? Les câbles? etc). Les cordes ne sont pas justes (remarqué aussi par le propriétaire des lieux), les bois manquent de couleur, etc. Bref, ça met tout "à côté". Pas d'agression. Mais c'est complètement plat et ça joue "à côté". Je suis un peu circonspect. D'autant que je sais le système excellent, car c'est la 2ème fois que je l'écoute.

2ème disque, un de ceux que j'ai apportés:
écouté les yeux fermés lui aussi.
Beethoven, 7ème Symphonie, 1er mouvement, London Symphony Orchestra, dir° B. Haitink, label LSO, 2007.


Orchestre et label britanniques, il convient donc d'utiliser la langue de Shakespeare:
"ZE claque... !" Tout y est: la texture des cordes, l'"épaisseur" des bois, le contraste des couleurs tonales, bien meilleur, etc. Tout. Une pure meveille. Avec les intruments-entendus-au-concert comme référence, rien à redire. Ça met tout "dans le mille", ça joue très, très juste. Le propriétaire des lieux et moi-même sommes entièrement d'accord, et les mêmes mots nous viennent spontanément pour qualifier nos impressions (ça n'égale évidemment pas le concert, où la palette chromatique est incomparablement plus riche, plus large, mais ça en présente un simulacre suffisamment crédible pour générer des émotions assez similaires).

CONCLUSION temporaire, mais qui s'impose d'entrée de jeu (et se confirmera par la suite):
la déception initiale est entièrement dûe, à 100%, au 1er enregistrement Sibelius/Decca (étonnant, car Kenneth Wilkinson et James Locke étaient aux manettes techniques de cet enregistrement Decca DDD de 1997).

Ma CONCLUSION générale sur la TAD Micro Evolution One (TAD ME1)
(2 après-midi d'écoutes, électroniques et sources variées, dont une source THG)

• Enceintes exigeantes sur la qualité des enregistrements (en sus des électroniques).
  "La vérité est un breuvage trop amère pour l'innocent, pour qui il convient d'enduire les bords de la coupe d'un miel blond et sucré", disait (à peu près?) Lucrèce. Si l'enregistrement est mauvais, pas de miel blond et sucré ici. Ça n'agresse pas, mais ça n'édulcore pas.
  
• Enceintes compactes remarquables sinon. Aucun défaut, mais des exigences.
  
• Voix réalistes, articulées et ne manquant pas de coffre. Pas de maigreur peu naturelle. Pas d'embompoint artificiel non plus, sauf erreur de ma part.
  
• Grande précision de l'image stéréo, grâce au médium-aigu coaxial (mais je ne me suis pas focalisé sur cet aspect, il y en a d'autres à admirer ici).
  
• Enfin, participant au réalisme et à la "magie" de la restitution (un point déjà signalé plus haut par Nica, que je rejoins entièrement): un aigu remarquable de naturel et d'intégration avec le haut-medium, en rien relevé, mais très riche en variété de timbre, de textures, très défini, sans fatiguer le moins du monde, très "matériel" aussi (oui, je sais, l'adjectif peut surprendre parlant des aigus), qui signe la marque d'une "grande enceinte compacte" (merci au tweeter beryllium).
  Et qui atteint un niveau de réalisme et de naturel auxquels aucune enceinte pro que je connaisse, toutes plus cliniques dans l'aigu, ne peut vraiment prétendre
  (sauf la magnifique Grimm LS1be, d'ailleurs elle aussi equipée d'un tweeter béryllium dans sa version 'BE', à €40.000/paire, ainsi, d'ailleurs, que de modules nCore adhoc spécifiquement fine-tunés par B. Putzeys, leur inventeur -qui estime d'ailleurs que ses premiers modules Hypex avaient "du grain dans le medium", ce sont ses propres mots- ; bref, pas une enceinte pro "premier prix").
  
  NB: par ailleurs, je ne voudrais pas suggérer que "en-dehors du béryllium dans l'aigu, point de salut": des tweeters à dôme textile, entre autres, peuvent aussi être remarquables. Je suis simplement conquis par cette implémentation-ci d'un tweeter béryllium, alors que d'autres, peut-être les plus anciennes, ne me convainquaient pas (je pense notamment aux premiers tweeters béryllium de JMlab/Focal, qui ont été les premiers je crois à utiliser ce matériau, mais je trouvais que l'aigu manquait de "matière", justement, ou, si on préfère, de densité)

Merci pour ton retour avec cet excellent cr. Je me doute volontiers que les Tad doivent déjà pouvoir s’exprimer avec du matos plus raisonnable. Je referais bien un petit comparatif avec la nouvelle 805/4, mais bon, pas bcp le temps pour l’instant

Il se confirme, par une comparaison enceintes/concert cette fois, que ces TAD ME1 passent bigrement bien le piano (ainsi que les voix, mais ce n'est pas le sujet ici).
Le piano est très réaliste sur les ME1: main droite lumineuse et incisive, grande franchise des attaques. Main gauche guère trop arrondie ou colorée, comme souvent sur les enceintes qui gonflent le bas-medium et parfois le haut grave pour faire oublier l'absence d'extrême (et rendre, légitimement, l'enceinte plus agréable à écouter dans ces limites, rendant p.ex le piano assez "beau" pour être écoutable, mais plus très vrai).

- samedi 28, écoute des TAD ME1 avec source EmmLabs THG, préampli AR LS 17 et amplificateur Gamut D100i.
- dimanche 29, concert de Vikingùr Olafsson, Bach, Variations Goldberg. Jouées d'une traite (1h30) sur le Steinway du Bozar. J'étais bien placé, 1er balcon de côté à droite, vue plongeante sur les cordes.



Olafsson a signé ses disques à au moins 200 personnes... Une file de Dieu-le-Père. Des Variations Goldberg, ou des autographes, j'ignore ce qui l'aura fatigué le plus...

Amusant: je viens d'acheter le Gramophone - Awards 2023, qui fait 2 pages (pas forcément uniformément dithyrambiques) sur ce disque, qui vient de sortir. Je vais re-comparer avec l'avis de La Table d'Écoute (Musiq3, critiques de disques) d'il y a quelques semaines, qui encensait unanimement, si je me souviens bien, l'interprétation de Béatrice Rana.