Vers une nouvelle platine VPI Classic

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Bonjour,
depuis des années, ma passion du disque vinyle était comblée par un LINN LP12. Un modèle avec alimentation vahalla et un bras Akito. C'est peut-être un phantasme de jeunesse, mais j'ai toujours eu un faible pour cette légendaire platine. Comme souvent, sans vraiment savoir pourquoi, une envie de changement se fait sentir et d'ici quelques jours une VPI Classic fera son entrée à la maison. Le marché est vaste et les marques sont nombreuses a proposer des produits intéressants, peut-être la finition bois de la Classic évoquant un peu la Linn m'a t-il rassuré en me gardant dans certaines habitudes. Pour l'écoute, je ne la connais pas sur mon système donc je me garde de commentaires avant son installation. Je suis franchement impatient et ne manquerai pas l'occasion de partager cette aventure par l'intermédiaire de ce post.

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Sur ma Linn LP 12,j'utilisais le câble de modulation d'origine fourni par Linn. Pour la VPI, je vais devoir choisir une modulation spécifique "phono". Certains d'entre-vous ont-ils une expérience dans le domaine ou un câble à me conseiller ?
Merci

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Ce soir, montage de la VPI. Je poste des photos dés demain et mes premières impressions.

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Bonjour,

juste quelques rapides photos pour la mise en route de ma nouvelle platine. Le déballage, le montage et les réglages de base du bras ont prit plus ou moins deux heures de travail à José de New Music.

Première impression, le rapport qualité/prix de l'ensemble me semble excellent. L'ensemble des ressources semble avoir été orienté vers l'objet, sa qualité et son usinage. Par exemple, le packaging offre une protection parfaite à l'ensemble, mais ne présente aucun luxe. Il s'agit de simple boites en carton de forte épaisseurs et très bien garnies de mousse de belle densité où chaque élément a une place bien définie. Le mode d'emploi est complet, en anglais, mais lui non plus ne fait pas appel à une mise en page ou une impression luxueuse. Très bon point, le pack comprend des outils de qualité pour un réglage performant de la platine. Le plateau est dans un emballage séparé.


Le bras est de type uni-pivot et le soin de l'usinage par VPI ne laisse planer aucun doute sur sa qualité. La rigidité et le poids sont impressionnant. Comme il est simplement posé sur son point de pivot. Il se démonte en 2 secondes. Et l'embase du bras est montée d'origine en usine sur la platine. Toutes ces pièces sont taillées dans la masse.




Un étage de mousse plus bas dans l'emballage, la platine


La platine, une fois montée, affiche un poids de +/- 25 kilos. D'emblée cela s'explique par la rigidité du bâtis qui ne permet aucune zone de résonance dans la mesure où il est plein. Ne sont fraisées dans cette structure que les parties destinées à recevoir des équipements. Moteur, embase du bras, roulement de plateau.

Venant d'une Linn LP 12, le côté classique "bois" de la finition (qui a toujours ma préférence) me ravit.
Les boiseries et les teintes sont très belles qualités.



Un bref aperçu des outils livrés avec la platine. Dans le haut de l'image, l'outil VPI pour le placement de la cellule. Et le kit Shure. PLus une pochette avec de petits outils simple mais efficaces et suffisant pour arriver à un bon résultat. La boîte de tournevis et embouts qui se trouve à droite de l'image ne fait pas partie de la platine.


Raccordement de la cellule.



A l'attaque du deuxième paquet. Le plateau. L'emballage est de la même qualité que celui de la platine. Sobre sans luxe mais efficace.




Le plateau est lourd. A mon sens prêt de 10 kg
Et une fois retourné, tout s'explique. Il est plein taillé dans la masse !! Le graissage (graisse solide) est installé en usine et un "tape" empêche son écoulement lors du stockage et du transport.


Après la pose du plateau et avant la pose du bras sur son pivot, l'outil pour le placement de la cellule est ajusté sur la platine.



Le bras trouve sa place.


Le réglage de l'emplacement de la cellule est fort simplifié grâce à l'outil livré. Le stylet va être posé sur le point marqué au centre de l'outil et la cellule orientée sur le quadrillage de l'outil.



Dans un premier temps, le poids de ma cellule Clearaudio Aurum Beta/s satiné/wood a été ajusté à l'aide d'un balance digitale de précision sur 2,2 grammes. Cela ira pour démarrer et des tests pour affiner ce paramètre seront fait par la suite. La cellule étant trop légère, l'utilisation d'un apport de masse livré avec la cellule a été utile.


Après plusieurs étapes de réglage (hauteur de bras, etc.), José termine par le test traditionnel du miroir pour vérifier l'inclinaison et l'angle d'attaque du stylet.


En encore la courroie à posée et ma VPI Classic est prête à offrir sa "première musique".

Pour le moment, sur les conseils de la marque, un réglage sans l'usage de l'anti-skating a été mis en place. Point qui me plait beaucoup, certains bras uni-pivots sont horriblement compliqués à régler et doivent l'être souvent. Ce n'est absolument pas le cas de ce bras-ci qui une fois réglé se démonte en un tour de main et se remet en place sans aucun ajustement à réaliser. Le moteur est monté dans un châssis isolé du reste de la platine pour limiter la transmission de vibrations à l'ensemble de la platine.

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La platine à trouvé sa place chez moi. Comme ma LP 12, elle a prit place sur une table boulonnée dans le mur. Le sol n'étant pas en béton, je suis obligé de faire appel à cette technique.

Encore quelques photos


Les pieds sur-dimensionnés, ils renferment un système anti-vibrations et sont garnis de trois plots sous la base.


Le galet d'entrainement de la courroie. En déplaçant la courroie sur la partie la plus large, la lecture des 45T est autorisée ce qui n'était pas le cas de ma LP 12


Quelques détails du bras.


Juste au dessus de l'embase, se trouve le réglage à molette qui permet de travailler la hauteur du bras.

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Première musique et impressions instantanées.

Tout d'abord, les conditions d'écoute et le système. Je rappelle que je n'ai rien changé dans mon système si ce n'est la platine. La cellule est identique (Clearaudio Aurum béta/s satiné wood), le pré-pré aussi (Clearaudio smart phono), le pré-ampli (Krell KRC2), l'ampli (Krell KSA-80), les enceintes (Spendor SP9/1) et la connectique que je vais appeler "banale". Non parce que sans qualité, mais dont le budget n'en fait pas des câbles d'exception.

Bien entendu, ma Linn LP 12 était en service depuis de nombreuses années. Il faut donc la considérée comme "bien rodée". Elle est équipée d'un bras Akito et d'une alimentation vahala.

La VPI Classic étant neuve, elle n'est évidement pas rodée. La cellule qui s'y trouve n'a pas été choisie pour la platine, idem pour le pré-pré. Le couple pré-pré/cellule s'accorde tout à fait bien, mais la cellule n'est peut-être pas la plus adaptée à la platine. La marque semblerait conseiller un cellule Grado. Mais je n'ai pas d'avis à ce sujet.

Malgré le poids du plateau (+/- 10kg), la mise en route - à l'aide du commutateur à poussoir situé sur le côté gauche du chassis - est très rapide. Il suffit de quelques secondes pour que la vitesse de rotation stabilisée s'établisse.
Dés les premières mesures il apparaît clairement une définition dans le grave et le bas médium tout à fait supérieure à la Linn. L'image s'installe avec une précision très sûre. Les musiciens se placent directement. Le rythme se suit avec une facilité déconcertante et comme souvent lorsqu'on est en présence d'une machine qui semble plus affutée, l'analyse du message étant plus poussée, les manquements présents sur les enregistrements de moindre qualité se rappelle à nos oreilles. Pas par défaut de restitution, mais par les petites inégalités de prise de son ou le mixage entre certaines pistes. Le plans sont parfaitement étagés sur la scène sonore.
A l'écoute de disques où l'ambiance de prise de son est très marquée (j'adore ça!), par exemple Chan-Chan, la première plage de l'album Buena Vista Social Club, l'impression "d'y être" est fantastique. Le haut médium et l'aigu sont superbement fluide et équilibrés sans jamais devenir agressifs ou dérangeant. Ma première impression m'enchante tant elle me donne le sentiment d'être face à une machine dont le pouvoir d'analyse semble pouvoir aller loin.
Maintenant, il va falloir voir ce que le rodage apporte à l'écoute. Je garde le souvenir que la Linn évoluait durant presque une année. Je vais conserver ma cellule actuelle jusqu'à la fin de sa vie, mais je suis très tenté d'essayer différents câbles pour voir ce qui lui convient le mieux. Autre inconnue pour moi, je ne connais pas le prix de vente actuel d'une Linn LP 12, mais les 2750 euros affichés pour la VPI me semble être un rapport qualité/prix tout à fait convainquant.

Je retourne écouter et ne manquerai pas de vous tenir au courant de mes impressions futures. Cela m'intéresserait, il est vrai, beaucoup de pouvoir lire l'avis d'autres utilisateurs de la marque.

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Une petite précision complémentaire à mes quelques constats précédents et qui concerne la prise en main de cette nouvelle platine. Le bras uni-pivot à un touché qui sort des habitudes prisent avec un bras traditionnel. En effet, le mouvement habituel d'un bras qui se déplace latéralement et en azimut, donne l'habitude d'une manœuvre guidée par ces deux axes. Le bras uni-pivot étant posé sur une aiguille, il se manœuvre beaucoup plus librement. En le soulevant avec le doigt, il a une stabilité tout à fait différente du bras classique. Bien entendu, une fois placé sur le disque, il voyage de manière tout à fait stable. Il semblerait que le fait de pouvoir s'orienter comme le fait l'uni-pivot permet un suivi du sillon beaucoup plus précis.

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Se pose le problème de la protection de la platine. Elle est livrée sans capot et le modèle prévu par la marque a un budget prohibitif. Je cherche une adresse sur Bruxelles pour en faire fabriquer un. J'ai trouvé deux adresses, la Maison Labarre et la firme Manuplex. J'attend de voir si ils peuvent me proposer un budget réaliste. Sinon, j'envisage de me lancer dans une fabrication "maison".

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Le verre n'étant pas une surface idéale sous la platine, je prévois de découper des pastilles en bois à glisser sous les pieds.